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Citadelle : c'est ici que tout commence !

Le titre vous aura mis la puce à l'oreille (ou pas), mais si ce premier billet est sur le jeu "Citadelle", ce n'est pas un hasard. C'est avec ce petit bijou, trouvé à 1€ sur une brocante, que l'idée de ce blog à vu le jour et que nous avons, avec monsieur C et mesdames M et Z, commencé à nous rassembler régulièrement autour de jeux divers, pour petit à petit devenir de vrais mordus (sauf madame Z, bien sûr)!

Bref, il est temps de sauter à pieds joints dans la mare du ludique, et nous allons donc commencer avec la pépite éditée par Millenium. Citadelle est ce qu'on appelle un "double-guessing". Wouha, un jeu double-guessing, trop bien... euh, attends, ça veut dire quoi en fait?

Le double-guessing est un style de jeu dans lequel chacun doit deviner ce que l'autre fait. Le fait de chercher à savoir ce que l'autre va faire ayant une influence sur ces propres choix ("Je voudrais faire ça mais je pense qu'il va faire ça, donc je fais ça...". L'exemple souvent utilisé est le shi-fu-mi ("Je voudrais faire ciseaux mais je pense qu'il va faire pierre donc je fais papier!).


Ici, pas besoin d'imiter des ciseaux en train de couper une feuille à 5 doigts! Chaque joueur est un riche noble qui, avec le soutien de plusieurs personnages illustres comme le roi, l'architecte ou encore le voleur, va tenter d'être le premier à construire sa cité, en faisant en sorte que celle-ci soit la plus belle de toutes! Comment cela se passe-t-il? Regardons de plus prêt la mécanique de ce jeu de carte à l'ambiance médiévale!

Le jeu se déroule en deux phases :


1) Le choix des personnages. Celui-ci se fait sous forme de draft, durant lequel chaque participant va choisir un ou plusieurs personnage (le nombre dépend du nombre de joueurs). Chaque personnage possède une compétence qui aidera le joueur à construire sa cité... ou mettra des bâtons dans les roues des autres joueurs!

2) La construction des quartiers. Ici, chaque personnage est appelé chacun son tour. Le joueur décide de piocher des cartes quartier pour renforcer sa main, ou de prendre de l'argent, pour construire de nouveaux quartiers. C'est aussi à ce moment que chaque personnage déclare son pouvoir et peut l'utiliser. Ainsi, le condotière pourra détruire un quartier adverse tandis que le magicien aura le droit d'échanger ses cartes.


Comment gagner une partie ? Tout d'abord, le jeu s'arrête à la fin du tour lors duquel au moins un joueur a construit son dernier quartier (le huitième pour une partie standard, mais le jeu permet de réduire le nombre de quartier à construire pour des parties plus rapides). Ensuite, on fait le total des points en additionnant la valeur de chaque quartier plus d'éventuels bonus, comme celui qu'accorde le fait d'avoir un quartier de chaque couleur. Celui qui a le plus de points remporte évidemment la partie.


Rien de bien compliqué, donc, mais le jeu fait preuve d'une certaine finesse tant il apparaît difficile de choisir ses personnages qui ont tous un effet réellement intéressant. Chacun fait ses plans dans sa tête, en essayant d'imaginer ce que l'autre a pris ou va prendre... et on est souvent surpris des choix adverses, ce qui amène à des situations inattendues accompagnées de "Aaaah mais non, mais pourquoi t'as pris ça? Mais c'est pas logique... ah mais je me suis grave planté en fait!".

Le nombre assez limité de personnage peut laisser penser que toutes les parties se ressemble, mais pas du tout: les combinaisons possibles avec 8 personnages sont déjà énormes, rendant chaque partie différente de la précédente. De plus, il existe 10 personnages en additionnel, ce qui permet de renouveller encore davantage.


En conclusion, nous pouvons donc dire que Citadel est un très bon jeu, abordable pour tout le monde. Il offre un niveau de stratégie simple mais qui réserve beaucoup de surprises avec ce système de devinette sur les personnages choisis par les adversaires. Qui plus est, il se transporte très facilement et peu se jouer un peu partout (même dans l'avion ^^) sans difficulté. Ah oui, un grand bravo à Julien Delval pour ses superbes illustrations car pour le coup, les cartes sont toutes plus belles les unes que les autres, c'est un vrai plus du jeu!

Seul petit bémol du jeu: je trouve qu'il perd de son intérêt lorsqu'il est joué seulement à 2... mais les règles le permette, et on ne se prive pas non plus d'une petite partie en tête à tête qui fait, au final, quand même plaisir!


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